Le syndrome de Stockholm
Ca y est, c’est fait, Apple a dévoilé ses nouveaux iPhone, lors de sa grande keynote annuelle, rendez-vous incontournable de la rentrée (avec les cyclones sur la côte est des USA).
Que faut-il en retenir ? Bah, en gros le même discours – de moins en moins rock’n’roll – réchauffé et resservi chaque année, avec des nouveautés qui n’en sont pas vraiment, des téléphones toujours plus chers, et bien sûr toujours « les meilleurs que nous ayons jamais produits » (sons de violons dans le fond).
Le positivisme version Apple
Ce qui signifie en clair : une batterie deux fois plus puissante que la précédente (mais c’est étrange, dont l’autonomie est toujours la même, à savoir catastrophique), un processeur de folie bien plus performant que le précédent (mais c’est amusant, qui ne rend pas l’iPhone plus rapide que le précédent), et un capteur photo de dingue (qui fait à peu près les mêmes photos que le modèle précédent).
On apprend aussi que l’iPhone X, lancé il y a moins d’un an (et disponible plutôt fin 2017 en raison d’une rupture de stock) est déjà retiré du catalogue, et que le petit adaptateur qui permet de connecter un casque audio au format jack à la prise Lightning de l’iPhone ne sera plus inclus dans le package.
Et probablement un iPhone toujours aussi autiste et mal-comprenant quand à son correcteur orthographique, qui a décidément bien du mal avec les subtilités de la langue française.
Bref, année après année, cette drôle de sensation que plus Apple est riche, plus il prend ses clients pour des gogos. Alors bien sûr il y a Android (qui je l’avoue me fait de l’œil) mais quand on est habitué à un écosystème, avec entre autres des apps qui n’existent que sur iOS et que l’on utilise presque quotidiennement, c’est un peu compliqué de changer.
Un syndrome de Stockholm au parfum de pomme ?